Le père paret : librairie catholique
rôle et origine des cathédrales
Le mot a pour racine le mot français cathèdre, qui vient tout seul du grec ( kathédra ) , signifiant siège, par conséquent trône épiscopal. En vieux français, on retrouve le verbe cathédrer et le participe cathédrant, qui signifient siéger et siégeant dans les écrits de montaignecitation nécessaire. Le terme cathédrale tout seul était premièrement un adjectif avant de être un nom à le xviie siècle.
Dans les églises primitives, le trône du pontife, la cathèdre était mise à l'extrémité de l'abside, dans l'axe, comme le siège du juge de la basilique antique, et l'autel se levait en avant de la tribune, ordinairement sur la tombe d'un martyr. Le prélat, encadré de son clergé, se plaçait donc derrière l'autel, seul et sans de retable ; il assistait à donc l'officiant en face. Cet agencement primitive montre pourquoi, jusque vers le milieu du dernier siècle du moyen-Âge, dans quelques grandes églises, le maître-autel n’était qu'une table sans gradins, tabernacles ni retables.
La direction épiscopal était le geste et le signe de la juridiction des pontifes. La juridiction épiscopale était donc le véritable liaison qui unissait la basilique antique à le christianisme. La cathédrale n’est non seulement une paroisse appropriée à la section de la religion, elle conserve, et disposait de bien plus encore durant les 1ers siècles du église chrétienne, l'aspect du palais de justice sacré, et les grandes églises sont demeurées pas mal de temps, jusque à le xive siècle, des monuments à la fois théologique et civils. On ne s'y rassemblait non seulement afin d'aider à les offices cléricaux, on y faisait aussi des assemblées de nature politique ; les considérations religieuses n’étaient cependant pas sans d'influence sur ces réunions civiles ou martials.
architecture gothique
Ce sont les italiens de la renaissance qui ont désigné gotico médiéval ce style initialement désigné francigenum opus ( ou opus modernum ) , à le pied de la lettre œuvre française, c-à-d manière de construire en Île de france. Le terme médiéval est manifestement exploité pour la seule fois par l'artisan peintre raphaël vers 1518 dans un rapport à sa sainteté léon x sur la préservation des monuments antiques : raphaël estime que les arcs en ogive architectural médiéval rapellent la courbure des arbres créant les cabanes antiques des citadins des espaces verts d'allemagne - une légende qui va refaire surface chez les romantiques - et fait référence, de manière neutre, à l'art gothique du ve siècle, nommant en revanche le francigenum opus flamboyant sous le terme art tudesque1. Moyenâgeux est ensuite réutilisé dans un certain point de vue négatif par le critique d'art giorgio vasari en 1530, faisant lui référence à le sac de rome par les barbare goths. L'art flamboyant était ainsi le œuvre de barbares pour les italiens de la renaissance, car il aurait résulté de l'oubli des stratégiques et des canons esthétiques gréco-romains. L'art moyenâgeux a également été intensément critiqué par des auteurs français tels que boileau, la bruyère ou jean-jacques rousseau, avant de devenir réhabilité par des architectes comme francesco borromini ou jan blažej santini-aichel inventeur du type baroque gothique
L'architecture gothique se montre en Île-de-france et en forte picardie à le xiie siècle ; elle se répand rapidement à le nord de la loire, et ensuite à le sud de la loire et en europe jusque à le beau milieu du xvie siècle et même jusque à le xviie siècle dans certains pays. La technique et l'esthétique flamboyant se coninue dans l'architecture française au-delà du xvie siècle, en pleine période traditionnelle, dans certains détails et modes de reconstructions, puis vient un véritable regain avec la vague de l'historicisme à le xixe siècle, jusque à le courant du xxe siècle : le type fut nommé néo-gothique.
Son identité forte est autant philosophique qu'architecturale. Elle décrit probablement, de ces 2 points de vue, l'un des plus grands achèvements artistiques du moyen-Âge.
l'art moyenâgeux
Il s'avoue par l'emploi de l'arc brisé, dont la clé de voûte forme un angle entre les deux arcs qui la composent. Il a d'autant plus été utilisé pour la restructuration des grandes églises.
Son apparence est plus svelte et élancé, grâce à l'emploi d'arcs boutants, qui permettent de reporter l'accroissement loin des muretins, qui sont dans ce cas évidés en vue de faire place à de larges baies. Les façades s'ornent dans ce cas d'extraordinaires rosaces comme à la sainte chapelle, ou dans la cathédrale de beauvais, plus haute clé de voûte médiéval, avec 48 m caractérisée par son type en croix grecque ( le transept et la nef possèdent la même longueur ).