Le père paret : patrice evra religion
rôle et origine des cathédrales
Le mot a pour racine le terme français cathèdre, qui vient tout seul du grec , voulant dire siège, d'où trône épiscopal. En vieux français, on retrouve le verbe cathédrer et le participe cathédrant, qui signifient siéger et siégeant dans les écrits de montaignecitation nécessaire. Le terme cathédrale tout seul était d'abord un adjectif avant de devenir un nom à le xviie siècle.
Dans les églises primitives, le trône du prélat, la cathèdre était placée à le fond de l'abside, dans le pôle, comme l'administration du juge de la basilique antique, et l'autel se levait de l'avant de la tribune, ordinairement sur le tombeau d'un martyr. Le pontife, entouré de son clergé, se trouvait donc derrière l'autel, seul et sans de retable ; il voyait ainsi l'officiant en face. Cet agencement primitive montre pourquoi, jusque vers le milieu du dernier siècle du moyen Âge, dans certaines cathédrales, le maître-autel n’était que juste une table sans gradins, tabernacles ni retables.
Contrairement à ce que les gens pensent, la principale église d'europe, la basilique saint-pierre du vatican qui conserve encore le siège de saint pierre enfermé dans une chaire de bronze à le fond de l'abside, n’est pour autant pas cathédrale de rome, ce sujet étant réservé à saint-jean de latran.
C’était dans les églises cathédrales, dans cet endroit destiné à la cathèdre, que les prélats procédaient à les ordinations. Lorsque ceux-ci étaient invités par l'abbé d'une abbaye, on avait déposé une cathèdre à le fond de l'asil. Le église abbatiale devenait dans ce cas cathédrale.
histoire du gotisme
Le type flamboyant apparaît exclusivement en haute picardie6 et en Île-de-france, les tous premiers bâtiments protogothiques voyant le jour dans la région francilienne. La principale supposition en vue d'expliquer ces lieux de naissance francilien et picard est que sont ils principalement peuplés à cette époque de édifices paléochrétiens, notamment de grandes églises à murs fins, charpentées et percées de nombreuses baies. Ces zones sont ainsi déjà préparées à les choix stratégiques et décoratifs du médiéval. D'autre part, elles assistent à l'avènement des capétiens et la stabilisation du État qui, à mesure de l'incorporation des fiefs féodaux, dicte comme symbole du pouvoir royal le reconduction de ces édifices. Pour conclure, elles sont à la limite de zones énergiques d’un point de vu des inventions architecturales : la bourgogne ( arc brisé inventé à le monastère de cluny, arc-boutants imaginés à cluny et vézelay ) , la normandie qui fait venir la voûte sur croisée d'ogives d'angleterre ( abbaye de jumièges, abbaye de lessay ). Endroit de passage, de brassage, la picardie et le Île-de-france voient les premiers maîtres flamboyants récapituler toutes ces influences.
lieu de mise en place
Les premières paroisses, à le temps de la clandestinité, c-à-d avant l'ive siècle, étaient des maison-églises, c’est-à-dire une pièce destinée dans le pavillon d'un riche chrétien. Parfois, des catacombes, quand-t-elles débutèrent à être édifiées, notamment à rome.