Le père paret : christian signol biographie
histoire des cathédrales en france
D'unité et de développement civile.
Au secteur de ces périls, par son comportement à la fois verrouille et prudente, le roi sut retenir les prétentions cléricale dans des limites favorables à son pouvoir, et faire prévaloir l'autorité monarchique sur la féodalité. À partir de cette époque nous voyons ces réalisations se ralentir, ou se clôturer en se dépêchant, à moins immense échelle, et s'atrophier pour ainsi dire. Les quelques études des comptes montrent que les réserves faites par les évêques se étaient vidées, communément en rachat d'immeubles à l'alentour des anciennes grandes églises, et dans le début de la construction de la paroisse. Celle-ci, n’étant plus alimentée que par des dons annuels et les excédents débarrassés par les moyens du monde du prélat, ralentissait ainsi.
À la mort de philippe-auguste, en 1223, les plus importantes grandes églises -peu sont achevées- comprises en matière royal étaient celles de sens, de la capitale, de chartres, de bourges, de noyon, de laon, de soissons, de meaux, d'amiens, d'arras, de cambrai, de rouen, de Évreux, de sées, de bayeux, de coutances, du mans, d'angers, de poitiers, de tours ; or tous ces diocèses avaient rebâti leurs grandes églises, dont les constructions étaient fort avancées. Si certains diocèses sont politiquement mariés à le domaine royal, et s'en avouent vassaux, leurs grandes églises se élèvent vite sur des plans nouveaux, comme celles de la france; les paroisses de reims, de châlons, de troyes en champagne, sont les premiers à voir la circulation. En bourgogne, ceux d'auxerre et de nevers, les plus proches du domaine royal, reconstruisent leurs cathédrales ; ceux d'autun et de langres, plus distancés, conservent leurs anciennes églises élevées vers le centre du xiie siècle.
histoire du gotisme
La forme moyenâgeux se montre exclusivement en forte picardie6 et en Île-de-france, les tous premiers bâtiments protogothiques naissant dans la région francilienne. La principale supposition afin d'expliquer ces lieux de naissance francilien et picard est qu'il sont principalement peuplés à cette période de locaux paléochrétiens, particulièrement de cathédrales à muretins fins, charpentées et percées de nombreuses baies. Ces domaines sont donc déjà préparées à les assortiment techniques et esthétiques du gothique. D'autre part, elles voient l'apparition des capétiens et la consolidation du État qui, au fure et à mesure du rattachement des fiefs féodaux, impose comme emblème du pouvoir royal le renouvellement de ces édifices. Pour finir, elles sont à la limite de domaines énergiques à le niveau des inventions architecturales : la bourgogne ( arc brisé inventé à l'abbaye de cluny, arc-boutants imaginés à cluny et vézelay ) , la normandie qui fait venir la voûte sur croisée d'ogives d'angleterre ( abbaye de jumièges, abbaye de lessay ). Lieu de passage, de brassage, la picardie et le Île-de-france assistent à les 1ers maîtres moyenâgeuxs résumer toutes ces influences.
tournant
Depuis le point de départ et jusque à le xve siècle, dans toute l'europe chrétiens, le édifice de la paroisse était adapté à une prière d'ensemble dirigée vers l'est ( c’est ce qu'on a appelé l'orientation — c’est là la racine de ce mot ). Car l'attente du soleil levant est un trait principal de la prière et de la spiritualité chrétiennes. Actuellement cette tradition est maintenue dans le Église d'orient. De même, le soleil veut dire premièrement clarté et lumière extrême et d'après saint eusèbe d'alexandrie, les catholiques jusque à le ve siècle avaient aimé dieu le portait tourné vers le soleil levant. Le soleil montant est d'ailleurs assez régulièrement comparé à un oiseau. Le mazdéisme assimile le soleil à un coq qui annonce le lever de la journée, et nos clochers chrétiens emportent encore ce volatile qui constitue la vigilance du âme en patientant la deuxième venue du christ, l'apparition de l'imposante aurore1. Le coq est bien entendu souvent montré grâce à les accessoires de la passion.